Historique de BOURSOT

Une présentation historique faite en 2012 par le Dr Rodney Gilbert

« Histoire capturée sur une photo vieille de 150 ans en 1862 – La Famille Boursot »

Chapitre 1 : Le Passé –D'un jeune garçon de la campagne à un Agent et Confident de l'homme le plus puissant de France

Claude Boursot naquit le 27 Mai 1769 à Prémeaux (Côte-d'Or) pendant une période très tourmentée de l'histoire de France.

A sa naissance, l'impopulaire Louis XV était le monarque absolu de France et avait entrainé la France dans la désastreuse Guerre de Sept ans (1756 -1763) qui lui fit perdre ses possessions au Canada, un large territoire qui deviendra les USA (Floride, Louisiane, etc...ainsi que la plupart de ses territoires en Inde, Colonies des Caraïbes et le Sénégal. Le résultat de la guerre fut que la France accumula une dette nationale importante et subit une dépression économique profonde.

Pratiquement tous les postes importants était réservés à l'aristocratie. L'aristocratie (appelée Premier Etat) et le clergé (appelé Deuxième Etat) qui à cette époque comptaient environ 150.000

persones, jouissaient de privilèges exceptionnels et un mode de vie très luxueux. Le reste de la population (appelé Tiers État) étaient très pauvres et avaient une vie difficile et dure. Ils étaient environ 27 millions.

Juste quelques jours avant la mort de Louis XV en 1774, Claude Boursot atteignait ses cinq ans.

Louis XVI succéda en monarque absolu de France. La même année l'Angleterre envoyait des troupes dans ses colonies Américaines pour tenter de supprimer les germes d'une révolution possible. Vers la fin de 1775 il devint évident que les Colonies Américaines allaient se soulever pour obtenir leur indépendance de l'Empire Britannique.

Dans une action motivée purement par la haine envers les Anglais, Louis XVI décida d'envoyer une quantité importante d'équipements militaires aux Révolutionnaires Américains, un coût énorme pour la France qui se trouvait déjà en une situation financière sérieuse. Au début de 1776 la France dépensa un million de “livres tournois” pour acquérir des canons et des munitions destinés aux Révolutionnaires Américains. Louis XVI suivit les conseils de Pierre Beaumarchais pour cette entreprise ce qui fut désastreuse pour la France. Une grande partie de cette aide servit à acquérir un nombre important de “Canon de 12 Gribeauval” une pièce d'artillerie récemment développée par les Français. L'École d' Artillerie d'Auxonne (Côte-d'Or) fut choisie pour entraîner les Américains sur cette arme, obligeant les instructeurs à apprendre la langue Anglaise!

Durant 1787 peu avant ses 18 ans, Claude Boursot fut admis à une promotion d'entrainement d'officier de l'École d'Artillerie d'Auxonne. Normalement les grades d'officiers étaient le privilège de l'aristocratie, mais les officiers d'artillerie devaient avoir une bonne connaissance des mathématiques et travailler dans le bruit, les mauvaises odeurs, et la saleté, ce qui n'attirait guère les hommes du Premier État. Dans sa deuxième année (1788) un de ses instructeurs était le Lieutenant Napoléon Bonaparte (né le 15 Août 1769), quelques mois plus jeune que Boursot mais qui avait été breveté deux ans auparavant à Paris. 1788 fût une terrible année pour la France, le pays était en crise financière, Louis XVI ne pouvait pas combler le déficit en grande partie parce que le Premier et le Second État étaient exemptés de toute taxe tout en étant possesseurs de la richesse du pays.

Au début de 1789, Claude Boursot fut nommé sous-lieutenant et posté non loin au Régiment d'Artillerie de La Fère. Malheureusement, comme la plupart des militaires, il ne recevait aucun salaire l'État étant en faillite. Les événements prirent tournure le 14 Juillet 1789 avec la prise de La Bastille et le début de la Révolution Française. Durant les quatre années suivantes jusqu'en 1793, Claude Boursot passait son temps à s'exercer et à perfectionner sa maîtrise de ses canons, en particulier le Gribeauval, et apprendre l'Anglais en instruisant les officiers d'artillerie Américains, récemment indépendants. Cela lui procurait quelques revenus. Durant cette période de quatre ans il acquit une grande compétence sur l'utilisation du Gribeauval.

La Révolution Française fut compliquée et difficile mais en ce qui nous concerne l'événement suivant fut quand Napoléon reçut l'ordre de déloger les Anglais du port de Toulon fin 1793. Napoléon fit appel à son ancien régiment d'Auxonne pour accomplir la tâche.

Deux escadrons de ce régiment (y compris le Lieutenant Boursot) furent envoyés à Toulon à la requête du Colonel Napoléon Bonaparte qui commandait les forces Françaises assiégeant Toulon qui s'était soulevé en révolte contre le Règne de la Terreur et occupé par des soldats Anglais. Il mit en place les deux escadrons de La Fère à la Pointe de l'Eguillette de façon à menacer les bâtiments Anglais dans le port. Quand ils ouvrirent le feu Bonaparte et la British Navy furent impressionnés par leur précision et les Anglais commencèrent immédiatement à évacuer. L'assaut fût donné avec succès, durant lequel Napoléon fût blessé à la cuisse, et la ville reconquise. Bonaparte fut élevé au grade de Général. Bonaparte fit personnellement la connaissance de chacun des officiers ayant participé à l'action ce jour là. Un de ces officiers était le lieutenant Claude Boursot et ce fut le début d'une amitié et confidence avec Napoléon. Napoléon exprima son admiration pour la précision du tir de batterie commandée par le Lieutenant Boursot.

Examinons l'histoire Napoléon/Révolution Française pour nous aider à suivre ce qui suit.

En 1795 le Général Bonaparte se trouvait à Paris quand des royalistes et contre-révolutionnaires organisèrent un soulèvement armé le 3 Octobre contre la Convention Nationale. Bonaparte fut mis à la tête de forces improvisées pour protéger la Convention siégeant au Palais des Tuileries. Il s'emparât de pièces d'artillerie avec l'aide d'un jeune officier de cavalerie, Joachim Murat, qui plus tard deviendra son beau-frère et ils utilisèrent l'artillerie le jour suivant pour repousser les assaillants. Ce succès le rendit soudainement renommé et riche, ainsi que le patronage du nouveau Directoire et en particulier son président Barras. Durant les semaines suivantes il tomba amoureux de l'ancienne maîtresse de Barras, Joséphine de Beauharnais, qu'il épousa le 9 Mars 1796. En reconnaissance de cette action militaire Napoléon prit le commandement de “l'Armée Française d'Italie”.

Napoléon décida alors qu'il ne voulait que des officiers d'artillerie dans son état-major et seulement ceux qu'il considérait compétents et fiables.

Il faut savoir que la dite “Armée d'Italie” était dans un état pitoyable par manque de fonds et de salaires, la France étant en faillite. La raison réelle de l'existence de la dite “Armée d'Italie” était le pillage et autres moyens de se procurer les richesses d'un ennemi relativement aisé.

Claude Boursot, maintenant Capitaine, fut choisi par Napoléon pour faire partie de son état-major. Il fit partie de l'état-major de Napoléon durant toute la Campagne d'Italie

La Campagne d'Italie eu lieu de 1796 à 1797. Napoléon repoussa les Autrichiens hors de la Lombardie et assura la défaite des États Pontificaux. Parce que le Pape Pie VI avait protesté lors de l'exécution de Louis XVI, la France en représailles, annexa deux petits territoires pontificaux.

Bonaparte ignora les ordres du Directoire de marcher sur Rome et de détrôner le Pape. Ce n’est que l'année suivante que le Général Berthier captura Rome et fit le Pape prisonnier le 20 Février. Le Pape mourut d'une maladie durant sa captivité au début de 1797. Bonaparte conduisit son armée en Autriche et força ce pays à demander la paix Le résultat du Traité de Campo Formio fut que la

France obtint le contrôle de la majeure partie du Nord de l'Italie, ainsi que les Pays Bas et le Palatinat, cependant une clause secrète promettait Venise à l'Autriche. Bonaparte marcha alors sur Venise et força sa capitulation, mettant fin à 1000 ans d'indépendance. Plus tard en 1797, Bonaparte organisa plusieurs des territoires sous occupation Française en République Cisalpine.

Napoléon amassa un important butin, provenant du pillage durant la Campagne d'Italie, qui fût envoyé en France dans son dépôt secret par convois spéciaux.

En 1797 après la capitulation de Venise un de ces convois était en route vers la France sous le commandement du Commandant Claude Boursot et d'un autre officier. L'escorte consistait en un petit détachement de Dragons et quelques pièces d'artillerie. Ils tombèrent dans une embuscade tendue par des bandits armés à proximité de la frontière Français mais le commandant Boursot réussit à ouvrir le feu avec un canon chargé de mitraille qui décima les bandits qui prirent la fuite. Cependant les autres officiers et presque tous les hommes furent tués dans la bataille. Boursot fût grièvement blessé mais en dépit de ses blessures conduisit le convoi à destination sans aucune perte de son contenu.

Les blessures de Boursot furent telles qu'il ne put jamais plus monter à cheval sans aide. Napoléon appréciait tellement sa loyauté et sa fiabilité qu'il ne voulut pas qu'il quitte l'armée et lui donna un poste avec ses Chefs de Renseignements.

Avançons deux ans jusqu'au 9 Novembre1799 lorsqu'il y eut un coup d'état durant lequel Napoléon renversa le Directoire et le remplaça par le Consulat Français. Un fournisseur de l'armée nommé Collot fit une avance de deux millions de francs pour financer le coup. Des officiers loyaux envers Napoléon y compris Boursot, conduisirent les négociations avec Collot. Des troupes étaient déployées au bon moment autour de Paris selon un plan général établi par l'état-major de Napoléon. En premier lieu le plan consistait à persuader le Directoire de démissionner, et deuxièment à persuader Le Conseil des Anciens et le Conseil des Cinq Cents (la haute et la basse chambres de la législature) à former une commission “complaisante” qui élaborerait une nouvelle constitution aux spécifications des conspirateurs. Des Grenadiers, sous le commandement du Général Murat, marchèrent sur l'Orangerie et dispersèrent le Conseil, marquant effectivement la fin du Directoire.

Fin 1801, Napoléon (maintenant Premier Consul de France) décida de récompenser ceux qui lui avaient été loyaux par des Haut Postes pour ceux qui étaient ingambes et des sinécures pour les infirmes. Boursot qui était en partie infirme fut promis une sinécure permanente comme Archiviste de Calais après une période comme secrétaire et séparément d'officier de renseignements. En récompense pour sa loyauté envers Bonaparte, Boursot reçut une part généreuse du butin d'Italie. En 1802 il eu une affectation temporaire d'Officier de Renseignements en Chef directement sous le commandant de la 16ème Division Militaire ainsi qu'une charge de secrétaire de l'Archiviste de Calais. Sa rémunération pour les deux postes était excellente.

Chapitre 2 : Le Passé – non, pas Calais – Oui, la France a besoin de vous!!

La guerre entre les Anglais et les Français prit fin avec le Traité d'Amiens le 25 Mars 1802. De part et d'autre personne ne pensait que le traité durerait, mais pour le moment, les hostilités étaient suspendues. Bonaparte craignait la possibilité d'une attaque Anglaise par Calais et voulait un agent exceptionnel posté là. Il choisit le Commandant Boursot, d'une part parce qu'il avait une bonne maitrise de la langue et une expérience de la mentalité Anglaise (acquise durant sa période d'instruction des Américains) et d'autre part sa fiabilité totale l'assurait qu'il ferait du bon travail.

Officiellement il était secrétaire de l'Archiviste et deviendrait Archiviste lorsque ses services d'officier de renseignements ne serait plus requis.

Il est pratiquement impossible de comparer les rémunérations de cette époque avec celles de nos jours, il suffit de dire que le traitement d'un officier de renseignements était supérieur à celui d'un médecin spécialiste à Paris.

Calais dut être un grand changement pour Boursot, cependant il s'y habitua, épousa sa fiancée et en 1804 eu son premier enfant Adolphe Pierre Claude Boursot. Les choses allaient mal à Calais quand Bonaparte introduisit le Blocus Continental le 11 Novembre 1806 et tout le trafic maritime cessa.

Le Blocus Continental détruisit le commerce et l'économie de Calais. A la fin de 1806 la vie devint progressivement plus difficile pour la population de Calais et en 1811 les gens mourraient littéralement de faim. Cela devait être très affligeant pour Boursot bien que sa situation financière fut bien assurée.

Le 10 Août 1811 Boursot démissionna de sa charge d'officier de renseignements pour Napoléon Bonaparte et comme prévu devint l'Archiviste de Calais. Sa famille s'agrandissait avec plusieurs enfants.

En 1814 Bonaparte fut déchu et le Blocus Continental révolu mais peu de commerce ou de trafic maritime reprirent. Bonaparte revint pour la deuxième fois en1815 mais subit une défaite finale à la bataille de Waterloo le 18 Juin 1815. La plus curieuse des tâches qui incombait à Boursot était d'assurer l'approvisionnement en champagne de Napoléon Bonaparte ou qu'il soit en Europe. C'est une longue histoire, en résumé Claude choisit la famille Perrier à Épernay comme fournisseur de champagne qu'il acheminait ensuite à Napoléon. A cette époque le champagne était transporté en tonneaux. Avec la défaite de Napoléon en 1815 ce trafic prit fin.

Chapitre 3 : Les bons jours reviennent

En 1816 Clark, Webster et Bonnington (originaires de Nottingham) arrivèrent d'Angleterre à Calais et installèrent des fabriques de dentelle, illégalement (du point de vue Anglais). Ils furent bien accueillis par la population de Calais, dans la pénurie, et qui se mit au travail dans les ateliers.

Vers 1819 des financiers, agents et courtiers Anglais arrivèrent et augmentèrent la production de dentelles à Calais qui fournit une part substantielle de la demande mondiale. Les plus grands financiers gardèrent l'anonymat craignant des problèmes possibles à leur retour en Angleterre. A Calais la situation devenait très favorable et Claude (maintenant âgé de 50 ans) emmena son fils aîné Adolphe (maintenant âgé de 15 ans) visiter la famille Perrier à Épernay. Le jeune Claude se prit d'une grande amitié avec le jeune Charles Perrier. Claude retourna à Calais avec une cargaison de plusieurs tonneaux de la boisson qui fût très appréciée par les expatriés de la communauté Anglaise et peu après, des longs convois de charrettes cheminaient d'Épernay à Calais. Cela devait être un challenge logistique plus facile pour Claude que l'approvisionnement en champagne de Napoléon dans les coins les plus retirés d'Europe!!

Vers 1820 les expatriés Anglais avaient construit une route le long de la limite Nord de St Pierre sur la petite falaise surmontant Calais. Ils construisirent des maisons luxueuses le long de cette route qui se terminait sur une superbe résidence de 30 chambres au milieu d'un parc de 5 hectares. Cette demeure appartenait à un financier important.

En 1820 le financier Anglais qui avait construit cette résidence à St Pierre la vendit et retourna à Londres. Un article contemporain cite: “....La maison a été achetée par le populaire et charismatique Archiviste de Calais, Monsieur Claude Boursot, officier d'artillerie retraité et qui a tenu le poste d'archiviste depuis l'âge de 33 ans seulement en 1802. Il a immédiatement installé des statues dans l'espace devant la maison dont la plus spectaculaire est “Cupid”. Il acquit ces statues durant la Campagne d'Italie où il servit.....”

Le Commandant Boursot mourut dans son château de St Pierre à Calais (Château Boursot) en 1846 âgé de 77 ans. Il est enterré dans le Cimetière Catholique de Calais. Son fils aîné Adolphe Pierre Claude Boursot hérita du Château.

Chapitre 4 : Le Passé - Londres et Calais – La nouvelle génération “Champagne”

Le fils de Claude Adolphe à l'âge de 22 ans vécut un certain temps à Londres, invité dans les familles qui avait financé le commerce des dentelles à Calais. Il était un jeune homme populaire et qui donnait de bons conseils pour des investissements dans l'industrie de la dentelle à Calais (qui fournissait maintenant la majorité de la demande mondiale) et il était aussi toujours prêt à fournir quelques tonneaux de Champagne Perrier.

En 1836 il décida que son avenir était dans le commerce du champagne et il émigra à Londres de façon permanente en créant une affaire d'importation de champagne. Il acquit une certaine fortune et en été 1840 il épousa Emma Le Mercier, fille d'un financier de Londres. Elle avait 25 ans (née le 18 Décembre 1814 – décédée 1869), il avait 36 ans. Au moment de son mariage il était le plus important importateur de champagne en Angleterre.

Le premier fils d' Adolphe (1804-1871) né en 1842 fût baptisé Adolphe Charles (il est debout derrière son père sur la photo), le second fils né en 1843 Édouard Claude Henri n'est pas sur la photo, sa première fille née en 1845 Emma Maria Louisa Charlotte “Marie” est tout à gauche sur la photo. Sa deuxième fille née en 1849 Louise Marie Henrietta (deuxième à gauche et son dernier fils né en 1851 Charles Pierre Nicolas Marie tout à droite sur la photo.

Chapitre 5 : Le Présent – Durant 1862, la date exacte de la photo n'est pas connue.

La photographie (probablement une des premières prise sur verre) montre un heureux temps pour Adolphe cinquantenaire, assis devant Château Boursot dans le jardin avec la statue de Cupid ramenée par son père durant la Campagne d'Italie de Napoléon.

Sa compagnie de Londres A. Boursot & Co est maintenant la plus importante importatrice de champagne et liqueurs en Angleterre. En plus du château, il possédait une maison très luxueuse à Londres.

Chapitre 6 : Le Futur – La fin du 19ème Siècle

Le 2 Janvier 1868, à l'âge de 63 ans, Adolphe passa la gestion de A. Boursot & Co à ses deux fils, Adolphe Charles (âgé de 25 ans) et Édouard Charles Henri (âgé de 24 ans). Lui-même pris sa retraite au Château Boursot jusqu'à sa mort moins de quatre ans après en 1871 et Adolphe Charles hérita du Château. Son épouse Emma était décédée quelques années auparavant.

Le 30 Novembre1867 Adolphe Charles avait épousé Rebecca Martha Preston âgée de 17 ans et quelques semaines après il rejoignit son frère pour diriger A. Boursot & Co. La compagnie prit un essor phénoménal. Juste avant sa retraite, Adolphe (fils de Claude), avait obtenu l'agence exclusive de Perrier-Jouët pour A. Boursot & Co et peu de temps après ils vendaient plus d'un million de bouteilles par an. Pour ne pas rester en reste Rebecca donna naissance à seize enfants, 12 filles et 4 garçons!. L'autre frère Édouard Claude Henri épousa Amy Eliza Crichett deux ans après en 1870, mais mourut d'un cancer de la gorge en 1888 et ils n'avaient pas d'enfant.

Chapitre 7 : Le Futur – Le 20ème Siècle

Quand Adolphe prit sa retraite en 1910 à l'âge de 68 ans A. Boursot & Co passa donc à ses fils, Raphael et son frère Basil. (Adolphe continua sa retraite jusqu'à sa mort en 1935 âgé de 93 ans, Rebecca mourut en 1924 âgée de 65 ans). La plupart des filles d'Adolphe et Rebecca ne se marièrent pas mais leur père Adolphe était très riche et prit soin d'elles durant sa vie.

Raphael avait 39 ans quand il devint copropriétaire et il s'était marié 12 ans plus tôt. Basil avait 33 ans en 1910 quand lui aussi devint copropriétaire. Basil se maria en 1914 âgé de 37 ans et eu un fils avant d'être mobilisé pour la Première Guerre Mondiale. Ceci en dépit d'avoir près de 40 ans et être marié. Raphael évita de justesse la conscription ayant 47 ans en 1918 quand la dernière vague de mobilisation eu lieu et il avait pu assurer la continuité de A. Boursot & Co durant la guerre. Basil survécu la guerre et put retourner à A. Boursot & Co en 1921. Ils acqérirent l'agence exclusive de la Liqueur Bénédictine pour l'Angleterre et la même année se diversifièrent avec différents vins en plus du champagne.

Chapitre 8 : La Triste Fin

Raphael et Basil fired du bon travaille et éventuellement le fils de Raphael prit la direction, mais les choses prirent un fin brutale durant la Second Guerre Mondiale. A. Boursot & Co qui était en face de Christies dans King Street, St James, reçut un coup direct d'une bombe Allemande et fût complètement détruite. Il n'y eut aucune compensation pour Dommages de Guerre et Ralph décida de vendre le gros de l'affaire à Brooks Bodle & Co. La ravissante maison de famille à Vicarage Gate dans Kensington fut aussi complètement détruite par les bombes Allemandes. Heureusement aucune des vieilles filles périrent.

Chapitre 9 : Le 20ème Siècle – Résurrection

Après une période de 17 ans chez les négociants en vins Berry Brothers & Rudd, Guy, le fils de Ralph, redémarra A. Boursot & Co à la fin du 20eme Siècle, et d'abord il travailla comme agent et négociant en gros et plus tard en détaillant. A. Boursot & Co fut coté en Bourse à Londres (Stock Exchange OFEX market) l'année 2000, devenant Boursot Wines plc. En 2001. Guy, pessimiste quant à l'avenir du marché des vins en Angleterre démissionna et alla s'établir à Ardres en France tout près de là ou son arrière-arrière-arrière grand-père Claude possédait son château, visible sur la photographie. La boucle refermée après 150 ans!